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La parade Opératique

A l’occasion du millénaire de Caen, le Ballon Vert a orchestré la parade opératique. Il s’agit d’un spectacle de rue monumental qui a eu lieu le 9 mai 2025 et qui fut imaginé par Amélie Clément, la directrice artistique de l’association.

 

La parade, sous la forme d’un défilé et constitué d’une caravane de 350 mètres dont 3 chars et 4 brigades, s’est étendue sur un parcours de 5 km, de la Prairie jusqu’au bassin Saint-Pierre.

Le spectacle était structuré en six segments historiques avec six stations dans la ville où des représentations fixes ont eu lieu. Chaque segment évoquait une époque ou un univers particulier de l’histoire de la ville de Caen. 

 

Il fut un véritable projet participatif qui a mobilisé près de 2000 personnes issues de milieux variés, dont une dizaine de professionnels et de bénévoles pour la confection des costumes.  

 

L’objectif est à la fois historique, festif et poétique mêlant mémoire collective et imaginaire, pour célébrer les 1000 ans de la ville.

LES BRIGADES

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BRIGADE 1

Pour retracer l’histoire de la ville, quoi de mieux que d’évoquer la déesse de la mémoire, Mnémosyne ? C’est par cet univers immaculé blanc et marqué par ses marches sans fin qui montent et descendent empruntées à l’univers de M.C. Escher que débute la parade opératique. 

Les danseurs accompagnant le char sont habillés avec des costumes majoritairement blancs avec une touche de bleu mais surtout avec un vrai jeu autour du pli, dans le but de symboliser le pli d’une page et donc un bout d’une histoire. 

A la fin du défilé, les danseurs se transforment en oiseaux pour symboliser la liberté et la transformation de la ville de Caen.

© 2025 Photo : Timothé Foissac

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BRIGADE 2

Que serait la ville de Caen sans la nature ? La seconde brigade intitulée Le Jardin des Métamorphoses vient nous le rappeler. Au travers de son char, machine à la fois animale, végétale et mécanique, il vient également rendre hommage à la Prairie de Caen. Sa structure de métal est en effet envahie par plus de 150 plants.

Pour accompagner ce char, les danseurs étaient vêtus de costumes inspirés de la nature, et notamment des marais et étangs, mais en portant également des éléments plus associés à la mer. L’association d’éléments en métal articulés avec des costumes rappelant les éléments naturels permet d’apporter un contraste entre ville et nature, passé et innovations mécaniques.

© 2025 Photo : O. Guilbert - Le Moigne

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BRIGADE 3

Maintenant, laissons place aux XVIe et XVIIe siècles et à l’exagération du luxe outrancier et de la hiérarchie sociale qui les caractérisent. Cette brigade ne se construit pas autour d’un char à proprement parler, mais autour de deux géantes, symbolisant les portraits de dames baroques de l’époque. Autour d’elles, plusieurs danseurs sont présents et représentent les différentes classes sociales, allant d’inspirations autour de Catherine de Médicis jusqu’à la représentation du Tiers-Etat avec les hommes et femmes du peuple. Cette brigade permet de mettre en lumière les codes de la monarchie absolue que Caen a également bien connu durant ses mille ans d’histoire.

© 2025 Photo : Timothé Foissac

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BRIGADE 4

Pour achever en beauté la Parade Opératique, la brigade de La Mécanique du Bonheur nous plonge au cœur des années 1950-1960. Le char représente les pièces d’une maison de l’époque avec ses meubles, objets et papiers-peints.

Pour ce qui est des costumes, un seul mot règne : couleur. En effet, les tenues, grandement inspirées du cinéma de Jacques Tati et Jacques Demy, représentent une vivacité d’après-guerre et une joie de vivre au travers notamment des jupes tailles hautes, des cravates colorées ou des imprimés géométriques.

Au fur et à mesure de l’avancement du char, la mécanique parfaitement réglée devient de plus en plus chaotique et les comportements de plus en plus improbables.

© 2025 Photo : O. Guilbert - Le Moigne

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